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Bangkok, ville des anges

[Galerie Photos]

 29/07/2013

SAWWAAT DI KHAAAA / KRAAAAP

Arrivée depuis 4 jours déjà…

Premier trajet de l’aéroport au centre ville déconcertant : le train est quasi vide, les stations de métro, immenses et immaculées, ne servent qu’à peu d’usagers… Ici l’essentiel du transport n’est pas sur les rails, mais sur roues et sur fleuve. Premier trajet en métro donc, cernés de quelques écolières et d’un papi somnolent, z’yeutant d’un oeil opaque une pub pour whiskas qui s’égrène en boucle sur la mini-télé du wagon… Et oui, welcome to Advertising Land, la pub est partout omniprésente, sur / dans / sous les wagons, « une autre forme de vandalisme », dixit notre anarchiste…

 

Chinatown, haut lieu des bibelots et autres quincailleries en plastique !

 

 Sur un bon conseil reçu à la veille du départ, nous nous retrouvons dans une Guest house excentrée, tenue par Charlee, la cinquantaine grisonnante et débonnaire. Welcome to The Artist’s place, où les poignées de porte sont des pénis en bois, les portes clés itou, et un joyeux bordel vous accueille à chaque clignement d’œil… Non rien à voir avec les pingpong shows d’autres quartiers, Charlee est juste un artiste qui prend plaisir à partager sa demeure, où il expose autant d’aquarelles de bateaux que de délires phalliques. Le tout dans un quartier 100% Thai, où les narines frétillent à chaque  pas, ruissellement de brochettes, de nouilles sautées, de poissons séchés (càd n’ayant pas vus la mer depuis l’avènement du bouddhisme… ).

 

Aaaaaah qu’on est bien ! !….

Peut-être trop cependant, direction KhaoSan Road deux jours plus tard pour s’exposer vaillamment au delirium tremens du tourisme local… Hum ! ! Voilà voilà voilà… Pas grand chose à ajouter, ambiance gallo-romaine où la Girafe de bière fait office de conso « p’tits joueurs », où les Bars et Guest House rivalisent de décibels pour attirer le tout venant, à savoir Vous (si si, pour ceux qui cont déjà passés par Bangkok toi même tu sais…), Nous, et le plusieurs millions de touristes qui passent chaque année par la capitale…

Pour faire honneur cependant (on n’est pas des lâches !), une nuit agitée à déguster la Chang pour fêter dignement le départ de Sly et Nanie rencontrés la veille… Brochettes, Chang / Chang, brochettes… Nos deux compatriotes filent à 3h du mat’ en taxi pour rejoindre l’aéroport, Marko m’abandonne à 5 pour rejoindre Morphée, et je finis ma pinte dans un bar désoeuvré en compagnie d’un lady-boy pas très causant…

 

Hum, et sinon ?

 

Sinon la capitale regorge de sites magnifiques… N’ayant pas un penchant exacerbé pour les « tas de cailloux » (même cerclés d’or), nous nous en tenons au Wat Pho (merci Nono et Ludi !), un ancien monastère devenu musée. Superbes statues de bouddhas, et d’autres plus sympathiques encore semblant représenter des guerriers mandarins veillant sur chaque porte… « Lee qui rit Lee qui râle », ces deux là vont toujours par paire… Le Wat Pho héberge l’immanquable Bouddha couché, une statue de 46 mètres de long aux pieds délicatement nacrés, et une multitude de statues (pres de 350 semble t-il) représentant Siddartha Gautama en méditation, ou debout prêchant. Très belles fresques murales également relatant l’expansion du bouddhisme, expansion ayant pu déplaire aux courants religieux majoritaires à l’époque (on ne se méfie jamais assez d’une colonie de moines mendiant leur nourriture de demeures en demeures, qui quelques siècles plus tard parviennent à bâtir des empires et des « Wats » -centres d’enseignement- regorgeant de statues couvertes d’or).

Non loin du Wat Pho se déroule un quotidien marché aux amulettes, où les âmes incertaines viennent quérir de quoi leur apporter une chance supplémentaire… Jolis ciselages de pierres représentant diverses divinités ou hommes saints, que les plus expérimentés étudient à la loupe…

Une autre curiosité, le Chinatown local, datant des années 1780. A nous d’utiliser notre imagination pour extrapoler ce que ce quartier marchant pouvait étaler comme denrées à l’époque. Bienvenu dans es années 2000, le chinatown regorge d’une multitude de…merdouillles ! ! Plastique dévié sous toutes ses formes, barettes pour tout types de cheveux, cerf-têtes en pagaille, chat jaune fluos agitant la main en signe de bonne chance, peluches qui demanderaient un taux de naissance mondial record pour être écoulées, mètres et mètres de tissus, et pour la plus grande traîtrise  des narines habituées aux délices de la chaire Thai, des mètres de bassines de crevettes et sèches sechéés (hummmmmmgreee !).

Voilà voilà, on pourrait encore vous en faire des lignes et des lignes pour écrire une ode à la nourriture tant tout est merveille (émerveille !), mais il est l’heure d’une Chang. Demain départ pour Chang Mai, on vous tient au jus ! !

Biiiiiiisous tout l’monde, et KORP KUN KHAAA / KRAAAP pour ceux qui ont eu le courage de nous lire jusqu’au bout ! !