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LAC INLE

Impossible d’imaginer la Birmanie sans les pêcheurs du Lac Inle ; on atteint là le summum du « serein et bucoliques » ! De nombreux villages aux maisons sur pilotis, des canaux s’immisçant entre des jardins flottants, vol d’oiseaux et de poules d’eau… Seul bémol à cette idylle, l’influence touristique cause des dommages irréversibles sur les alentours. Le gouvernement est  en train de construire un immense complexe hôtelier sur les anciens jardins des villages alimentant ainsi la colère rentrée des birmans. Pour la première –et seule- fois du voyage (hors Moustache B.), un birman nous exprime son ressenti vis-à-vis des excès de la junte.

Autre effet néfaste du tourisme, la perte d’authenticité des lieux. De nombreux d’ateliers de confection fabriquent de l’artisanat n’étant pas lié à la région. Ainsi, un atelier d’ombrelle est tenu par des femmes girafes, pourtant originaires d’une région située à plusieurs centaines de kms à l’ouest (quand les ombrelles, elles, sont normalement fabriquées au sud-est !). Pour précision, la tradition de ces colliers enserrant les cous était amenée à disparaître, mais face à l’intérêt des touristes cette coutume à de nouveau de beaux jours devant elle… non plus au sein des villages typiques, (situés dans des régions interdites d’accès aux étrangers), mais au cœur es sites les plus touristiques du pays.

 

Après avoir oscillés entre émerveillement et questionnements, direction Kalaw, bourgade de montagne à 1300m d’altitude, que nous atteignons après une heure de pick-up, coincés entre des cartons de Chang et un plafond ma foi bien bas !

 

 

KALAW

Dès la première journée, nous parcourons un vaste marché où toutes les ethnies des villages alentours descendent pour y vendre leurs productions. Coiffes multicolores, vieilles femmes édentées, fleurs, poulets, cochons à foisons,  produits de fabrications chinoises…

Renseignement pris auprès de la guest house, nous partons pour une boucle de deux jours autour de Kalaw. A la fin de la première journée, séduits par l’atmosphère chaleureuse de trek, nous nous joignons au groupe qui descned vers le lac Inle sur trois jours.

Notre joyeux groupe évolue, semblable aux nombreux buffles de la campagne alentour, sur des chemins couverts d’une épaisse couche de boue. Nous passons la première nuit dans un village Pa-oh, une des ethnies dominante de l’ouest du pays, et la seconde dans un monastère. Au plus grand plaisir de Marko, les moines sont absents pour cause d’examen. Toutefois, nous sommes réveillés à quatre du matin par les villageois venus fêter la pleine lune à grands renforts d’une sono grésillante.

Nous revoici donc de retour sur les berges du lac Inle. Un grande balade à vélo avec les copains, qui se clôture par une dégustation de vins produits sur place. Que les vignerons français se rassurent, le vin d’Inle ne leur fera pas d’ombre tout de suite, mais  c’est tout de même une belle réjouissance pour les papilles après deux mois de sevrage !!

Dernière étapes du voyage, Bagan et ses milliers de pagodes et de temples.

Quand dire, si ce n’est que nous ne sommes que peu perméables à ce genre de lieu. De notre longue virée sous un soleil écrasant, nous retiendrons les premiers tours de roue de Lilie sur un pseudo scooter (électrique, vitesse de pointe 30km/h !), et les éclats de rire des birmans qui nous voient louvoyer les contrôles de police afin de ne pas payer les 10 dollars de droit d’accès à la ville.

 

Retour à Bangkok d’où nous vous postons ce texte.