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Mandalay

Capitale culturelle du pays, Mandalay ne charme pas au premier abord (ni au second !). Grande ville bétonnée aux rues parfaitement perpendiculaires et parallèles héritées de l’époque coloniale. Pas de noms de rues mais des numéros, nous avons l’impression d’évoluer sur un échiquier géant.

La Birmanie regorge de pierres précieuses. Sur un grand marché à ciel ouvert, la jade brute est travaillée pour orner colliers, bagues,… Un peu plus loin des artisans travaillent le marbre pour créer des centaines  de bouddhas, tandis qu’à l’angle de la 33ème et 81ème rue des ateliers fabriquent les milliers de feuilles d’or qui sont accolées chaque jour sur les icônes bouddhistes du pays.

La dernière virée en moto (du fait qu’il ne soit plus possible d’en louer ailleurs) nous mène vers le Pont Ubein, la plus grande passerelle  en tek du monde (1,2 kms), puis sur les rives de l’Ayeyarwady, un long fleuve traversant le pays. Et devinez quoi ? Les rives regorgent de monastères entourés de paysages sereins et bucoliques !

Parmi les attraits culturels de la ville, le théâtre des Moustache Brothers reste ouvert malgré la pression incessante de la junte qui leurs a gracieusement offert des allers-retours réguliers vers les camps de travaux forcés. RDV dans le patchwork pour en savoir plus sur ce spectacle haut en verbe et en couleurs !

Après deux jours dans la ville il nous tarde de retrouver nature et air pur, direction donc Hsipaw, où nous espérons pouvoir faire qqs treks.

Raté !! On aurait dû se méfier dès le départ : à la gare routière, notre bus semble prêt à démarrer, si ce n’est que la boîte de vitesse est à terre, l’embrayage HS.  Nous observons encore une fois la dextérité mécanique des birmans qui sans affolement aucun remontent le tout en une heure et demi, et c’est parti pour les routes sinueuses, et c’est peu dire, des montagnes birmanes !

Une première soirée agitée à Hsipaw pour fêter e joyeuses rencontres nous incite à une flemmingite aigue le lendemain… Et le surlendemain et le jour suivant, de nombreux orages nous contraignent à rester dans la Guest House. Le jeune boss profite d’une matinée d’éclaircie pour nous emmener vers des sources d’eau chaude. A Hsipaw, comme dans de nombreuses autres destinations de l’est de la Birmanie, les étrangers ne peuvent louer une moto et doivent être accompagné d’un guide local pour accéder aux environs.

Las de la pluie et de nos interminables parties de dames chinoises, nous prenons la direction du lac Inle.